samedi 13 juin 2009

Une histoire de collocation 2

Voilà que moi aussi je prends la parole au sujet du personnage fantasmatique qui est apparu un jour dans notre maison et que nous avons du mal à nous en libérer.

Alejandro a déjà raconté les prodromes de l'histoire, et je confirme tout ce qu'il a écrit.
Mais l'histoire n'est pas terminé là où il est arrivé avec sa narration détaillée et vraie.

Il y a quelques jours - mercredi, pour être exacte - il m'appelle pendant la journée. Je ne réponds pas mais j'écris un sms où je lui dit que "no tengo noticias de la chiqua, pero tengo muchas cosas que hacer por mi estudios", ou quelque chose de semblable à cela. Il me répond en me disant qu'il est à Grenoble et veut juste me dire au revoir avant de rentrer à Valence. Je fais mine de rien, et le soir je rentre tranquille chez moi. Lorsque Cornelia et moi sommes à table pour le dîner, la sonnette retentit. Je regards Conni et je dis "C'est lui". J'éteigne la lumière mais je sens que c'est stupide ne pas être capable de dire à une personne que s'en aille. Donc, j'ouvre la porte et je vois son or, ses lunettes, sa chemise, et son sourire. "Hola Marco, qué tal?", il ne parle qu'espagnol, une langue que je comprends mais que je ne parle pas bien. Il rentre, Conni s'en fuit dans sa chambre : elle a peur. Je dis toute de suite au mec que je n'ai pas de temps, donc il m'explique qu'il n'a pas de sous, qu'il a en marre de dépenser 50€ dans les hotels, qu'il est fatigué par les voyages, et qu'il voudrait passer une nuit tranquille. Chez nous. Jusqu'à 6h du matin, après il part à Valence. D'accord, je lui dit, ce qui m'intéresse est le travail que je dois faire pour le lendemain. Qu'il ne me dérange pas plus. "Gracias gracias qué Dios te bendiga!", il répète, "eres un hombre de mucho corazon, un amigo verdadero", et je fais des sourires, parce que je ne crois à rien de lui.
Le lendemain, quand je me lève à 7h, il n'est plus là. Mais à 10h la sonnette retentit. C'est lui. Il attends qu'elle l'appelle, il me demande s'il peut rester assis, attendre ici. D'accord, ce qui m'intéresse est terminer le travail que je dois présenter l'après-midi. Il attends, je travaille. Je mange, il attends et me demande si je peux aller à Western Union pour rétirer des sous qu'il va se faire envoyer de Barcelone. J'y réfléchis : à 16h je dois sortir, pour aller à la fac, et on pourrait aller ensemble à la banque. J'ai trouvé le moyen pour le faire sortir (il faut souligner qu'il parle beacoup et est malin, tandis que je suis naïf et je parle trop mal l'espagnol). On va à la banque et tout le monde le regarde, car il est bien rémarquable avec son or. Dos miles euritos. Vale, je lui dit, puta, je pense. Tout est fait rapidement, on sort, le tram arrive, je monte en courant, il me demande s'il peut aller à la maison. Non, je lui dit, et se ferment les portes du tram.

Le soir j'écris un message : "no me gustan tus comercios, tu vida mi es ajena.Tambien mi companeros de piso no te quieren.Estoy cansado, tengo que trabajar, no me molesta" et il me répond avec une verve inattendue : quels commerces? de quoi tu parles? j'ai un bar et un cyber café à Barcelone, voilà mon commerce. De toute façon, je ne crois à rien de lui, et je ne réponds pas. Mais il insiste, et le lendemain - hier- il me demande s'il peut venir chercher "la bolsa", un sac avec des cadeaux pour son aimée. D'accord, mais après 19h, appelle-moi.
Il arrive à 21h, lorsque je suis en train de sortir pour un rdv avec une jeune fille. "No se puede que una alemana me espere mas que 15 minutos". Mais je l'écoute, il insiste, il veut que je comprenne qu'il est une personne normale, tranquille, mais que "tiene problemas de corazon". Il fou d'amour, il est fatigué par cette situation, il n'en peut plus de payer 50€ aux hotels, il préfère les donner à moi les 50€, "su amigo verdadero y unico en Francia". Il pleure.

Je commence à le croire. De toute façon, il m'a raconté plusieurs choses de lui et il ne s'est jamais contredit. De plus : quel est son intérêt? Peut-être l'amitié, comme il dit.

L'histoire va continuer...

El Jandro : WANTED! 2


Una fotina de el Jandro cuando aprendeba a escribir.

vendredi 12 juin 2009

El Jandro : WANTED!

Estamos buscando un chico que se perdio en Paris el miercoles de esta semana. Alejandro - asi se llama esto esemplar magnifico de raza salvadorena - no es mas grande, bastante pequeno, y le gusta muchissimo ir para las calles de las ciudades eurapeanas con su plancha (skateboard) que se llama Trotineta. Tomé esto video hace unos meses. Quien encontra a el Jandro, qué escriba un mensaje en esto blog. Muchas gracias